Comment les restrictions américaines sur les puces affectent la Suisse
La Suisse ne fait pas partie des pays exemptés des nouvelles restrictions américaines sur les exportations de puces pour l’IA. En l’absence de fournisseur alternatif, le développement de programmes dans le domaine pourrait être ralentiÇa a été l’une des dernières décisions prises par Joe Biden. Avant de céder la place à Donald Trump, le démocrate a renforcé une nouvelle fois les règles sur les exportations de puces électroniques avancées. Dans un document publié le 15 janvier par le bureau de l’industrie et de la sécurité, les autorités américaines listent 18 pays qui continueront de bénéficier d’un accès illimité à ces composants électroniques. Un groupe dont la Suisse ne fait pas partie.«Ces restrictions concernent des puces de pointe, utilisées dans le domaine de l’intelligence artificielle générative. Elles permettent d’entraîner les modèles de langage les plus avancés sur des petabytes ou plus de données [un million de milliards de bytes, ndlr]», précise Alain-Serge Porret, membre du comité de direction du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM).Voir plus
La Suisse ne fait pas partie des pays exemptés des nouvelles restrictions américaines sur les exportations de puces pour l’IA. En l’absence de fournisseur alternatif, le développement de programmes dans le domaine pourrait être ralenti
Ça a été l’une des dernières décisions prises par Joe Biden. Avant de céder la place à Donald Trump, le démocrate a renforcé une nouvelle fois les règles sur les exportations de puces électroniques avancées. Dans un document publié le 15 janvier par le bureau de l’industrie et de la sécurité, les autorités américaines listent 18 pays qui continueront de bénéficier d’un accès illimité à ces composants électroniques. Un groupe dont la Suisse ne fait pas partie.
«Ces restrictions concernent des puces de pointe, utilisées dans le domaine de l’intelligence artificielle générative. Elles permettent d’entraîner les modèles de langage les plus avancés sur des petabytes ou plus de données [un million de milliards de bytes, ndlr]», précise Alain-Serge Porret, membre du comité de direction du Centre suisse d’électronique et de microtechnique (CSEM).Voir plus