DeepSeek : l'IA chinoise qui fait (un peu) trembler OpenAI
Il y a un an, on pouvait lire ici et là, des prédictions sur la fin de ChatGPT qui sera remplacé par un autre service. La réalité est arrivée plus vite que prévue avec DeepSeek, un startup chinoise.Cette IA / GenIA, repose sur :- un modèle open source pour les LLM et le code source- un investissement officiellement bien moindre que OpenAI et les autres même si nous ne connaissons pas tous les élémentsLe potentiel de DeepSeek, la diffusion de son app, une licence MIT pour son LLM, des tarifs plus accessibles pour les services payants, font que la startup chinoise fait trembler une partie de l'univers IA américain. Surtout, DeepSeek propose des tarifs bien plus faibles qu'OpenAI alors que les investissements vont être colossaux en 2025. La question est de savoir quelle est l'infrastructure derrière DeepSeek et comment les LLM chinois sont entraînés. Les milliards ne font pas tout ni la qualité d'une app ou d'une IA. La preuve. Des analystes prédisent déjà la fin des investissements monstres (Jefferies). Mais d'autres, tels que JPMorgan, soulèvent d'autres questions qui nuancent l'exploit : DeepSeek est financé par un important fonds chinois, High-Flyer. Ce dernier aurait permis à DeepSeek d'utiliser plus de 50 000 GPU NIVIDIA Hopper, soit grosso modo l'équivalent de l'infrastructure d'OpenAI. L'efficacité des LLM de DeepSeek vient forcément d'une inférence sur 10-12 mois et qu'une puissance de calcul est nécessaire pour le réaliser. Elon Musk ne dit pas autre chose : Évidemment, DeepSeek a bien plus de GPU NVIDIA qu'ils ne le disent. Officiellement, la startup affirme utiliser 10 000 GPU A100... Après, que DeepSeek baisse les tarifs, est-ce à dire que les infrastructures soient nécessairement moindres ? Ou alors, la startup mise sur la masse d'utilisateurs payants pour amortir les coûts, quitte à adopter une stratégie tarifaire agressive à perte.Les restrictions sur l'exportation technologique des Etats-Unis poussent sans aucun doute les startups chinoises à chercher des contournements et des solutions techniques équivalentes. Il n'en fallait pas plus pour que NVIDIA chute fortement à Wall Street : - 13 %. Notons tout de même que l'IA de DeepSeek est soumise aux contraintes légales chinoises, notamment sur le domaine politique.Catégorie actualité: TechnologiesDeepSeek, IA, OpenAI, NVIDIAImage actualité AMP:
Il y a un an, on pouvait lire ici et là, des prédictions sur la fin de ChatGPT qui sera remplacé par un autre service. La réalité est arrivée plus vite que prévue avec DeepSeek, un startup chinoise.
Cette IA / GenIA, repose sur :
- un modèle open source pour les LLM et le code source
- un investissement officiellement bien moindre que OpenAI et les autres même si nous ne connaissons pas tous les éléments
Le potentiel de DeepSeek, la diffusion de son app, une licence MIT pour son LLM, des tarifs plus accessibles pour les services payants, font que la startup chinoise fait trembler une partie de l'univers IA américain. Surtout, DeepSeek propose des tarifs bien plus faibles qu'OpenAI alors que les investissements vont être colossaux en 2025. La question est de savoir quelle est l'infrastructure derrière DeepSeek et comment les LLM chinois sont entraînés. Les milliards ne font pas tout ni la qualité d'une app ou d'une IA. La preuve. Des analystes prédisent déjà la fin des investissements monstres (Jefferies).
Mais d'autres, tels que JPMorgan, soulèvent d'autres questions qui nuancent l'exploit : DeepSeek est financé par un important fonds chinois, High-Flyer. Ce dernier aurait permis à DeepSeek d'utiliser plus de 50 000 GPU NIVIDIA Hopper, soit grosso modo l'équivalent de l'infrastructure d'OpenAI. L'efficacité des LLM de DeepSeek vient forcément d'une inférence sur 10-12 mois et qu'une puissance de calcul est nécessaire pour le réaliser. Elon Musk ne dit pas autre chose : Évidemment, DeepSeek a bien plus de GPU NVIDIA qu'ils ne le disent. Officiellement, la startup affirme utiliser 10 000 GPU A100...
Après, que DeepSeek baisse les tarifs, est-ce à dire que les infrastructures soient nécessairement moindres ? Ou alors, la startup mise sur la masse d'utilisateurs payants pour amortir les coûts, quitte à adopter une stratégie tarifaire agressive à perte.
Les restrictions sur l'exportation technologique des Etats-Unis poussent sans aucun doute les startups chinoises à chercher des contournements et des solutions techniques équivalentes. Il n'en fallait pas plus pour que NVIDIA chute fortement à Wall Street : - 13 %. Notons tout de même que l'IA de DeepSeek est soumise aux contraintes légales chinoises, notamment sur le domaine politique.