Pourquoi la Suisse a encore été si vulnérable aux cyberattaques russes cette semaine

De nombreuses banques, de la BCV à PostFinance, ainsi que des communes, ont vu leurs activités en ligne perturbées par des pirates affiliés à la Russie. Prévisibles, ces attaques auraient-elles pu être évitées?Vous avez peut-être tenté de vous connecter cette semaine au service d’e-banking de la Banque cantonale vaudoise (BCV) ou de PostFinance. Ou alors, vous avez voulu consulter les sites web des villes de Genève ou Vevey. Et vous avez peut-être eu devant les yeux un message d’erreur: site inaccessible. Rien d’étonnant à cela, des pirates informatiques liés à la Russie ont à nouveau visé de nombreuses plateformes en ligne helvétiques. L’histoire se répète, mais une question émerge: prévisibles, ces cyberattaques auraient-elles pu être évitées?Précisons d’emblée que l’on ne parle pas de vol de données, de tentatives d’infiltration dans des serveurs ou encore de paralysie d’ordinateurs via des logiciels de type ransomware. Non, il s’est agi cette semaine d’attaques appelées par déni de service (DDoS, dans le jargon informatique). Des sites web choisis précisément par le groupe de pirates appelé NoName057 (16), que de nombreux observateurs estiment être à la solde, ou au moins sympathisants du Kremlin. Sur leur chaîne dans la messagerie Telegram, les pirates ont publié cette semaine une liste de sites à attaquer, liste parfois actualisée plusieurs fois par jour. Ce vendredi, on voyait comme sites web à viser notamment ceux de la banque Raiffeisen, des communes d’Ecublens, Bienne, Bulle, du canton de Saint-Gall, ou encore Houseofswitzerland.org, site géré par le Département fédéral des affaires étrangères.Voir plus

Pourquoi la Suisse a encore été si vulnérable aux cyberattaques russes cette semaine

De nombreuses banques, de la BCV à PostFinance, ainsi que des communes, ont vu leurs activités en ligne perturbées par des pirates affiliés à la Russie. Prévisibles, ces attaques auraient-elles pu être évitées?

Vous avez peut-être tenté de vous connecter cette semaine au service d’e-banking de la Banque cantonale vaudoise (BCV) ou de PostFinance. Ou alors, vous avez voulu consulter les sites web des villes de Genève ou Vevey. Et vous avez peut-être eu devant les yeux un message d’erreur: site inaccessible. Rien d’étonnant à cela, des pirates informatiques liés à la Russie ont à nouveau visé de nombreuses plateformes en ligne helvétiques. L’histoire se répète, mais une question émerge: prévisibles, ces cyberattaques auraient-elles pu être évitées?

Précisons d’emblée que l’on ne parle pas de vol de données, de tentatives d’infiltration dans des serveurs ou encore de paralysie d’ordinateurs via des logiciels de type ransomware. Non, il s’est agi cette semaine d’attaques appelées par déni de service (DDoS, dans le jargon informatique). Des sites web choisis précisément par le groupe de pirates appelé NoName057 (16), que de nombreux observateurs estiment être à la solde, ou au moins sympathisants du Kremlin. Sur leur chaîne dans la messagerie Telegram, les pirates ont publié cette semaine une liste de sites à attaquer, liste parfois actualisée plusieurs fois par jour. Ce vendredi, on voyait comme sites web à viser notamment ceux de la banque Raiffeisen, des communes d’Ecublens, Bienne, Bulle, du canton de Saint-Gall, ou encore Houseofswitzerland.org, site géré par le Département fédéral des affaires étrangères.Voir plus