Avec l’intelligence artificielle, l’arnaque au CEO atteint des niveaux de sophistication inouïs

En Suisse, les escrocs ont non seulement cloné la voix d’un dirigeant d’entreprise mais ont aussi créé un double virtuel en vidéo de leur victime. Avec toujours le même but: obtenir des transferts de fonds importantsC’est une arnaque ancienne, dont les origines remontent à une vingtaine d’années environ. On l’appelle l’arnaque au CEO, ou arnaque au président. Le principe est très simple: un faux dirigeant ou responsable financier d’une entreprise contacte l’un de ses subalternes et le presse d’effectuer un versement urgent vers une entité à l’étranger. Et l’argent – souvent des sommes importantes – parvient ensuite sur le compte d’escrocs.Ces derniers mois, les hackers ont perfectionné leur technique pour tenter de se montrer de plus en plus convaincants. Ils utilisent toutes les ficelles de ce que l’on appelle «l’ingénierie sociale», soit tous les moyens pour mettre en confiance leurs victimes. Ils envoient des e-mails et téléphonent également. Et comme l’explique cette semaine l’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS), les escrocs emploient désormais des services d’intelligence artificielle très perfectionnés.Voir plus

Avec l’intelligence artificielle, l’arnaque au CEO atteint des niveaux de sophistication inouïs

En Suisse, les escrocs ont non seulement cloné la voix d’un dirigeant d’entreprise mais ont aussi créé un double virtuel en vidéo de leur victime. Avec toujours le même but: obtenir des transferts de fonds importants

C’est une arnaque ancienne, dont les origines remontent à une vingtaine d’années environ. On l’appelle l’arnaque au CEO, ou arnaque au président. Le principe est très simple: un faux dirigeant ou responsable financier d’une entreprise contacte l’un de ses subalternes et le presse d’effectuer un versement urgent vers une entité à l’étranger. Et l’argent – souvent des sommes importantes – parvient ensuite sur le compte d’escrocs.

Ces derniers mois, les hackers ont perfectionné leur technique pour tenter de se montrer de plus en plus convaincants. Ils utilisent toutes les ficelles de ce que l’on appelle «l’ingénierie sociale», soit tous les moyens pour mettre en confiance leurs victimes. Ils envoient des e-mails et téléphonent également. Et comme l’explique cette semaine l’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS), les escrocs emploient désormais des services d’intelligence artificielle très perfectionnés.Voir plus