Ecorobotix, symbole suisse éclatant d’une utilisation de pointe de l’intelligence artificielle

L’entreprise basée à Yverdon emploie l’IA pour détecter les mauvaises herbes dans les champs et réduire massivement l’utilisation de pesticides. Selon son directeur Dominique Mégret, Ecorobotix utilise au mieux les atouts de la Suisse, de la biotechnologie à l’ingénierieCiel bas et brume épaisse, un temps typique d’automne dans le Nord vaudois. Nous voici dans la plaine de l’Orbe à quelques kilomètres d’Yverdon. Un champ où poussent des plants de colza, dont les graines seront récoltées en été 2025, et sur le bord du chemin se dessine dans le brouillard la forme d’un tracteur. Jusque-là, une scène des plus traditionnelles. Mais derrière la machine est accroché un accessoire très spécial: un désherbeur guidé par l’intelligence artificielle.Lentement, les pans du pulvérisateur se déploient pour atteindre une largeur de 6 mètres. Juste en dessous, 156 buses vont diffuser du désherbant sur le champ. Mais «injecter» serait un verbe plus adapté, car la machine va accomplir sa mission avec une précision millimétrique. Chaussé de bottes à côté du tracteur, Dominique Mégret, directeur d’Ecorobotix, parle avec passion de cet engin futuriste. «Dans le monde numérique, la Suisse ne peut pas rivaliser avec Microsoft, OpenAI ou Google pour développer de grands modèles de traitement de langage naturel (NLP). Nous n’avons pas les moyens pour concurrencer ces géants. Par contre, nous pouvons exceller en développant des solutions d’intelligence artificielle verticalisées à fort impact sociétal, en les mêlant à des expertises de haute précision que nous possédons en Suisse».Voir plus

Ecorobotix, symbole suisse éclatant d’une utilisation de pointe de l’intelligence artificielle

L’entreprise basée à Yverdon emploie l’IA pour détecter les mauvaises herbes dans les champs et réduire massivement l’utilisation de pesticides. Selon son directeur Dominique Mégret, Ecorobotix utilise au mieux les atouts de la Suisse, de la biotechnologie à l’ingénierie

Ciel bas et brume épaisse, un temps typique d’automne dans le Nord vaudois. Nous voici dans la plaine de l’Orbe à quelques kilomètres d’Yverdon. Un champ où poussent des plants de colza, dont les graines seront récoltées en été 2025, et sur le bord du chemin se dessine dans le brouillard la forme d’un tracteur. Jusque-là, une scène des plus traditionnelles. Mais derrière la machine est accroché un accessoire très spécial: un désherbeur guidé par l’intelligence artificielle.

Lentement, les pans du pulvérisateur se déploient pour atteindre une largeur de 6 mètres. Juste en dessous, 156 buses vont diffuser du désherbant sur le champ. Mais «injecter» serait un verbe plus adapté, car la machine va accomplir sa mission avec une précision millimétrique. Chaussé de bottes à côté du tracteur, Dominique Mégret, directeur d’Ecorobotix, parle avec passion de cet engin futuriste. «Dans le monde numérique, la Suisse ne peut pas rivaliser avec Microsoft, OpenAI ou Google pour développer de grands modèles de traitement de langage naturel (NLP). Nous n’avons pas les moyens pour concurrencer ces géants. Par contre, nous pouvons exceller en développant des solutions d’intelligence artificielle verticalisées à fort impact sociétal, en les mêlant à des expertises de haute précision que nous possédons en Suisse».Voir plus