En Suisse, l’illettrisme numérique fait des ravages: un tiers de la population est largué

Selon une récente étude, près d’un tiers des Suisses rencontrent des difficultés majeures pour accomplir des tâches numériques simples. De plus, de nombreuses personnes ne semblent pas conscientes du fait qu’il leur manque des compétencesL’étude porte un nom extrêmement sobre: «Baromètre numérique 2024». Un titre guère attractif pour un contenu pourtant passionnant. En parcourant les 73 pages de ce rapport, réalisé par la Fondation Risiko-Dialog, avec le soutien de La Mobilière, on se rend compte de l’importance d’un phénomène quasiment invisible en Suisse: l’illettrisme numérique. Aussi appelé «illectronisme», ce fléau discret concerne toutes les personnes ne disposant pas de compétences numériques suffisantes dans la vie courante.Premier chiffre intéressant de cette étude: 31% des sondés affirment qu’ils possèdent un tel déficit de compétence et ont ainsi du mal à s’adapter à un quotidien de plus en plus numérique. Ces personnes «ont du mal à effectuer les activités de base et quotidiennes, telles que faire des achats en ligne, payer des factures via e-banking, communiquer via WhatsApp ou trouver des informations importantes sur internet», notent les auteurs de l’étude, qui avertissent: «Cela peut conduire à l’exclusion sociale et économique».Voir plus

En Suisse, l’illettrisme numérique fait des ravages: un tiers de la population est largué

Selon une récente étude, près d’un tiers des Suisses rencontrent des difficultés majeures pour accomplir des tâches numériques simples. De plus, de nombreuses personnes ne semblent pas conscientes du fait qu’il leur manque des compétences

L’étude porte un nom extrêmement sobre: «Baromètre numérique 2024». Un titre guère attractif pour un contenu pourtant passionnant. En parcourant les 73 pages de ce rapport, réalisé par la Fondation Risiko-Dialog, avec le soutien de La Mobilière, on se rend compte de l’importance d’un phénomène quasiment invisible en Suisse: l’illettrisme numérique. Aussi appelé «illectronisme», ce fléau discret concerne toutes les personnes ne disposant pas de compétences numériques suffisantes dans la vie courante.

Premier chiffre intéressant de cette étude: 31% des sondés affirment qu’ils possèdent un tel déficit de compétence et ont ainsi du mal à s’adapter à un quotidien de plus en plus numérique. Ces personnes «ont du mal à effectuer les activités de base et quotidiennes, telles que faire des achats en ligne, payer des factures via e-banking, communiquer via WhatsApp ou trouver des informations importantes sur internet», notent les auteurs de l’étude, qui avertissent: «Cela peut conduire à l’exclusion sociale et économique».Voir plus