Mon smartphone n’aura plus mon temps libre
CHRONIQUE. En supprimant ses réseaux sociaux sur son téléphone, notre chroniqueur a retrouvé une liberté: celle de faire un usage pertinent de son temps libreUn matin d’août, après des mois de tergiversation, la décision est prise: la vie est trop courte pour la passer à scroller sur Instagram ou à suivre la dernière polémique sur Twitter. On croit toujours que les addicts, ce sont les autres. Jusqu’au jour où l’évidence vous saute à la gorge. Résultat: les applications sont toutes supprimées de mon téléphone. Avec pour objectif de cesser de passer son temps les yeux vissés sur son smartphone dans le transport ou ailleurs, et d’enfin refaire ce qui me procure un surcroît de satisfaction: lire ou discuter avec autrui. A croire ce que j’observe dans la rame du train le même jour, je suis loin d’être le seul à rencontrer ce problème. Je peux compter sur les doigts d’une main les personnes qui ne sont pas absorbées par leur petit maître numérique.Bien sûr, comme personne attachée à la liberté, je suis sceptique envers les grandes leçons de morale et ne souhaite aucunement passer pour un prêcheur. Chaque individu reste libre d’user de son temps comme il le souhaite. Mais peut-être que mon témoignage vous aidera à franchir le pas. Car jusqu’à présent, chacune de mes discussions sur le sujet avec autrui a débouché sur un constat commun: le souhait d’une réduction du temps passé sur son smartphone. Or, faire se rejoindre nos intentions et l’action est un défi auquel une personne libre fait face chaque jour.Voir plus
CHRONIQUE. En supprimant ses réseaux sociaux sur son téléphone, notre chroniqueur a retrouvé une liberté: celle de faire un usage pertinent de son temps libre
Un matin d’août, après des mois de tergiversation, la décision est prise: la vie est trop courte pour la passer à scroller sur Instagram ou à suivre la dernière polémique sur Twitter. On croit toujours que les addicts, ce sont les autres. Jusqu’au jour où l’évidence vous saute à la gorge. Résultat: les applications sont toutes supprimées de mon téléphone. Avec pour objectif de cesser de passer son temps les yeux vissés sur son smartphone dans le transport ou ailleurs, et d’enfin refaire ce qui me procure un surcroît de satisfaction: lire ou discuter avec autrui. A croire ce que j’observe dans la rame du train le même jour, je suis loin d’être le seul à rencontrer ce problème. Je peux compter sur les doigts d’une main les personnes qui ne sont pas absorbées par leur petit maître numérique.
Bien sûr, comme personne attachée à la liberté, je suis sceptique envers les grandes leçons de morale et ne souhaite aucunement passer pour un prêcheur. Chaque individu reste libre d’user de son temps comme il le souhaite. Mais peut-être que mon témoignage vous aidera à franchir le pas. Car jusqu’à présent, chacune de mes discussions sur le sujet avec autrui a débouché sur un constat commun: le souhait d’une réduction du temps passé sur son smartphone. Or, faire se rejoindre nos intentions et l’action est un défi auquel une personne libre fait face chaque jour.Voir plus