Succès majeur de la tech suisse, Proton critique la passivité européenne face à la Chine et aux Etats-Unis

Andy Yen, directeur de l’entreprise genevoise forte de plus de 100 millions d’utilisateurs de ses services, estime que l’Europe, mais aussi la Suisse, devrait rapidement se réveiller. Sinon, toute capacité d’innovation sera annihiléeC’est l’une des très rares entreprises technologiques basées en Suisse à avoir conquis la planète. Proton, basée à Genève, avait commencé ses activités avec une messagerie sécurisée. Depuis, la société, fondée il y a 10 ans, s’est fortement diversifiée, ajoutant à sa palette de services un VPN, un gestionnaire de mots de passe, un calendrier, un système de sauvegarde de fichiers dans le cloud, et depuis cet été, un concurrent à Google Docs et un Wallet pour Bitcoin. Résultat: plus de 100 millions d’utilisateurs de ses services, tous centrés sur le chiffrement et la protection de la sphère privée.Fondée par des anciens du CERN, dirigée par un ingénieur d’origine taïwanaise, Andy Yen, Proton compte aujourd’hui plus de 500 employés. La plupart sont basés en Suisse, mais la société a déjà établi une présence dans huit autres pays. Cet été, l’entreprise a modifié sa structure. Désormais, la Fondation Proton, à but non lucratif, est l’actionnaire principal de Proton. L’objectif est clair: faire en sorte que la mission de l’entreprise ne change jamais. Un objectif que Proton définit ainsi: «Refaçonner internet de manière qu’il soit privé par défaut et qu’il serve les intérêts de toute la société, et non seulement ceux de quelques géants de la technologie de Silicon Valley.»Voir plus

Succès majeur de la tech suisse, Proton critique la passivité européenne face à la Chine et aux Etats-Unis

Andy Yen, directeur de l’entreprise genevoise forte de plus de 100 millions d’utilisateurs de ses services, estime que l’Europe, mais aussi la Suisse, devrait rapidement se réveiller. Sinon, toute capacité d’innovation sera annihilée

C’est l’une des très rares entreprises technologiques basées en Suisse à avoir conquis la planète. Proton, basée à Genève, avait commencé ses activités avec une messagerie sécurisée. Depuis, la société, fondée il y a 10 ans, s’est fortement diversifiée, ajoutant à sa palette de services un VPN, un gestionnaire de mots de passe, un calendrier, un système de sauvegarde de fichiers dans le cloud, et depuis cet été, un concurrent à Google Docs et un Wallet pour Bitcoin. Résultat: plus de 100 millions d’utilisateurs de ses services, tous centrés sur le chiffrement et la protection de la sphère privée.

Fondée par des anciens du CERN, dirigée par un ingénieur d’origine taïwanaise, Andy Yen, Proton compte aujourd’hui plus de 500 employés. La plupart sont basés en Suisse, mais la société a déjà établi une présence dans huit autres pays. Cet été, l’entreprise a modifié sa structure. Désormais, la Fondation Proton, à but non lucratif, est l’actionnaire principal de Proton. L’objectif est clair: faire en sorte que la mission de l’entreprise ne change jamais. Un objectif que Proton définit ainsi: «Refaçonner internet de manière qu’il soit privé par défaut et qu’il serve les intérêts de toute la société, et non seulement ceux de quelques géants de la technologie de Silicon Valley.»Voir plus