Mistral AI, la star de la «french tech» au destin aussi mystérieux qu’imprévisible
La start-up, valorisée à 6 milliards d’euros, n’a cessé de lancer des produits innovants et concurrentiels. Mais cela ne garantit en rien son succès commercial, ni son indépendance face aux géants américains du secteurElle est le symbole de la réussite de la french tech, le porte-étendard de la souveraineté européenne en intelligence artificielle, la fierté d’Emmanuel Macron… C’est un euphémisme de dire que Mistral AI porte de très lourdes attentes sur ses épaules. La toute jeune start-up n’a que vingt mois d’existence – elle a été créée en avril 2023 –, mais elle est régulièrement présentée comme l’alternative française, voire européenne, à des géants tels OpenAI, Microsoft ou Google. Mistral AI tiendra-t-elle le choc dans un marché de l’intelligence artificielle en bouleversement constant? C’est loin d’être certain.Une chose est certaine: ces vingt derniers mois, tout est allé très vite pour la start-up parisienne. Elle est d’abord bien née, créée par des pointures de l’intelligence artificielle (IA). Son directeur, Arthur Mensch, 32 ans, a travaillé chez DeepMind, la filiale IA de Google. Les cofondateurs, Guillaume Lample et Timothée Lacroix, sont eux issus de Meta.Voir plus
La start-up, valorisée à 6 milliards d’euros, n’a cessé de lancer des produits innovants et concurrentiels. Mais cela ne garantit en rien son succès commercial, ni son indépendance face aux géants américains du secteur
Elle est le symbole de la réussite de la french tech, le porte-étendard de la souveraineté européenne en intelligence artificielle, la fierté d’Emmanuel Macron… C’est un euphémisme de dire que Mistral AI porte de très lourdes attentes sur ses épaules. La toute jeune start-up n’a que vingt mois d’existence – elle a été créée en avril 2023 –, mais elle est régulièrement présentée comme l’alternative française, voire européenne, à des géants tels OpenAI, Microsoft ou Google. Mistral AI tiendra-t-elle le choc dans un marché de l’intelligence artificielle en bouleversement constant? C’est loin d’être certain.
Une chose est certaine: ces vingt derniers mois, tout est allé très vite pour la start-up parisienne. Elle est d’abord bien née, créée par des pointures de l’intelligence artificielle (IA). Son directeur, Arthur Mensch, 32 ans, a travaillé chez DeepMind, la filiale IA de Google. Les cofondateurs, Guillaume Lample et Timothée Lacroix, sont eux issus de Meta.Voir plus