Un géant bancaire chinois se fait pirater, mettant à nu la place suisse du négoce de matières premières
La branche londonienne d’ICBC, plus grande banque du monde par actifs, a été victime d’une attaque mi-septembre, l’une des plus importantes qui aient frappé le secteur financier. Au passage sont dévoilées les données de plusieurs géants helvétiques, actifs dans le pétrole ou les métauxImaginez-vous l’équivalent en papier de 330 000 arbres, ou un volume représentant deux tiers des archives du Congrès des Etats-Unis: vous voilà face à 6,6 téraoctets de données volées. C’est cette foudre qui a frappé mi-septembre la branche londonienne du géant bancaire chinois, l’Industrial and Commercial Bank of China (ICBC London), qui est la plus grande banque au niveau mondial avec plus de 5700 milliards de dollars d’actifs. Présent sur tous les segments, de la banque privée au financement transactionnel, cet établissement majoritairement en mains de l’Etat chinois essuie ce camouflet majeur moins d’un an après la cyberattaque enregistrée par sa filiale américaine. Lire aussi: La plus grande banque du monde a été piratée, un avertissement pour la SuisseVoir plus
La branche londonienne d’ICBC, plus grande banque du monde par actifs, a été victime d’une attaque mi-septembre, l’une des plus importantes qui aient frappé le secteur financier. Au passage sont dévoilées les données de plusieurs géants helvétiques, actifs dans le pétrole ou les métaux
Imaginez-vous l’équivalent en papier de 330 000 arbres, ou un volume représentant deux tiers des archives du Congrès des Etats-Unis: vous voilà face à 6,6 téraoctets de données volées. C’est cette foudre qui a frappé mi-septembre la branche londonienne du géant bancaire chinois, l’Industrial and Commercial Bank of China (ICBC London), qui est la plus grande banque au niveau mondial avec plus de 5700 milliards de dollars d’actifs. Présent sur tous les segments, de la banque privée au financement transactionnel, cet établissement majoritairement en mains de l’Etat chinois essuie ce camouflet majeur moins d’un an après la cyberattaque enregistrée par sa filiale américaine.