Benoit Bediou, je joue donc je pense

Le scientifique et père de famille s’intéresse aux conséquences des jeux vidéo sur le cerveau humain. Le but: développer des divertissements non violents qui favorisent le développement des enfantsDéveloppement neuronal, habitudes numériques et accompagnement des enfants sur les écrans. Le thème, «Tech et futur cerveau», plante le décor. Sur la scène bleue parée d’effets de lumières de la conférence, devant plusieurs centaines de spectateurs répartis sur trois étages, quatre hommes explorent la parentalité à l’ère du digital. Parmi eux, assis sur un fauteuil beige, Benoit Bediou présente ses recherches. Le neuroscientifique français de 45 ans, affilié à l’Université de Genève, a été invité au sommet Sync sur la stabilité numérique organisé par le centre culturel d’Arabie saoudite, Ithra. Ce dernier a accueilli plusieurs milliers de participants fin mai sur les rives du golfe Persique, dans la ville de Dammam.Diplômé de l’Université de Lyon puis de Cambridge, le docteur Bediou est devenu un chercheur de référence sur l’impact cognitif des jeux vidéo d’action. Lui et son équipe sont parvenus à prouver que certains jeux de tir permettent d’améliorer les capacités du cerveau. Les traits anguleux, le regard perçant et le sourire accueillant laissent entrevoir sa passion de transmettre. Il fait le constat: «Les enfants se développent avec les technologies. Il est donc fondamental de comprendre, aujourd’hui, comment la personnalité, la motivation et le développement cognitif interagissent avec leur utilisation.»Voir plus

Benoit Bediou, je joue donc je pense

Le scientifique et père de famille s’intéresse aux conséquences des jeux vidéo sur le cerveau humain. Le but: développer des divertissements non violents qui favorisent le développement des enfants

Développement neuronal, habitudes numériques et accompagnement des enfants sur les écrans. Le thème, «Tech et futur cerveau», plante le décor. Sur la scène bleue parée d’effets de lumières de la conférence, devant plusieurs centaines de spectateurs répartis sur trois étages, quatre hommes explorent la parentalité à l’ère du digital. Parmi eux, assis sur un fauteuil beige, Benoit Bediou présente ses recherches. Le neuroscientifique français de 45 ans, affilié à l’Université de Genève, a été invité au sommet Sync sur la stabilité numérique organisé par le centre culturel d’Arabie saoudite, Ithra. Ce dernier a accueilli plusieurs milliers de participants fin mai sur les rives du golfe Persique, dans la ville de Dammam.

Diplômé de l’Université de Lyon puis de Cambridge, le docteur Bediou est devenu un chercheur de référence sur l’impact cognitif des jeux vidéo d’action. Lui et son équipe sont parvenus à prouver que certains jeux de tir permettent d’améliorer les capacités du cerveau. Les traits anguleux, le regard perçant et le sourire accueillant laissent entrevoir sa passion de transmettre. Il fait le constat: «Les enfants se développent avec les technologies. Il est donc fondamental de comprendre, aujourd’hui, comment la personnalité, la motivation et le développement cognitif interagissent avec leur utilisation.»Voir plus