Infotrans, le logiciel russe dont les CFF veulent se séparer à grand frais

La compagnie ferroviaire souhaite se séparer de son logiciel de diagnostic du réseau. Un changement nécessaire qui s’avère long et onéreux, relève le «Blick» ce jeudiLa multiplication des cyberattaques depuis le début de la guerre en Ukraine fait craindre le pire aux CFF. La compagnie ferroviaire exploite depuis plusieurs années le logiciel russe Infotrans pour diagnostiquer l’état de ses voies ferrées. «Il s’avère désormais que les CFF ont effectivement jugé opportun de se séparer des fournisseurs russes», rapporte le Blick ce jeudi. Les autorités fédérales avaient déjà fait part de leurs inquiétudes quant à l’utilisation par l’entreprise d’un logiciel russe.Les CFF avaient par ailleurs souligné «qu’aucune donnée enregistrée par le système n’était parvenue sur un serveur russe».Lire aussi: Sommet pour la paix au Bürgenstock: la Suisse se prépare à de nouvelles cyberattaques russes ### Complications techniques et financières «S’éloigner des logiciels russes s’avère plus compliqué que prévu, pointe néanmoins le quotidien alémanique. Le système fourni par Infotrans était à l’époque le plus sophistiqué du marché. En effet, la Suisse n’avait tout simplement pas les compétences nécessaires. Une difficulté à laquelle il convient d’ajouter l’enjeu financier. «Au départ, environ deux millions de francs étaient prévus pour ce système. En raison du manque d’expérience et de connaissances spécialisées au début du projet, il faut désormais s’attendre à des dépenses supplémentaires, […] encore 900 000 francs de plus», détaille le _Blick_. En dépit de ces dépenses additionnelles, les CFF espèrent que les coûts liés au développement du nouveau logiciel à l'interne s’équilibreront d’ici cinq ans. «Parce que les systèmes de positionnement auraient dû être remplacés de toute façon. À long terme, les CFF réaliseraient effectivement des économies, étaie le _Blick_. Le calendrier du projet pourrait également être respecté. Ils veulent être indépendants de la Russie d’ici fin 2025». Lire aussi: Les cyberattaques, hantise des entreprises suisses

Infotrans, le logiciel russe dont les CFF veulent se séparer à grand frais

La compagnie ferroviaire souhaite se séparer de son logiciel de diagnostic du réseau. Un changement nécessaire qui s’avère long et onéreux, relève le «Blick» ce jeudi

La multiplication des cyberattaques depuis le début de la guerre en Ukraine fait craindre le pire aux CFF. La compagnie ferroviaire exploite depuis plusieurs années le logiciel russe Infotrans pour diagnostiquer l’état de ses voies ferrées. «Il s’avère désormais que les CFF ont effectivement jugé opportun de se séparer des fournisseurs russes», rapporte le Blick ce jeudi. Les autorités fédérales avaient déjà fait part de leurs inquiétudes quant à l’utilisation par l’entreprise d’un logiciel russe.

Les CFF avaient par ailleurs souligné «qu’aucune donnée enregistrée par le système n’était parvenue sur un serveur russe».

Lire aussi: Sommet pour la paix au Bürgenstock: la Suisse se prépare à de nouvelles cyberattaques russes
### Complications techniques et financières «S’éloigner des logiciels russes s’avère plus compliqué que prévu, pointe néanmoins le quotidien alémanique. Le système fourni par Infotrans était à l’époque le plus sophistiqué du marché. En effet, la Suisse n’avait tout simplement pas les compétences nécessaires. Une difficulté à laquelle il convient d’ajouter l’enjeu financier. «Au départ, environ deux millions de francs étaient prévus pour ce système. En raison du manque d’expérience et de connaissances spécialisées au début du projet, il faut désormais s’attendre à des dépenses supplémentaires, […] encore 900 000 francs de plus», détaille le _Blick_. En dépit de ces dépenses additionnelles, les CFF espèrent que les coûts liés au développement du nouveau logiciel à l'interne s’équilibreront d’ici cinq ans. «Parce que les systèmes de positionnement auraient dû être remplacés de toute façon. À long terme, les CFF réaliseraient effectivement des économies, étaie le _Blick_. Le calendrier du projet pourrait également être respecté. Ils veulent être indépendants de la Russie d’ici fin 2025».
Lire aussi: Les cyberattaques, hantise des entreprises suisses