La Corée du Sud retire DeepSeek des boutiques d'applications locales
La suspension de DeepSeek durera le temps que Séoul étudie la manière dont la start-up chinoise spécialisée dans l'IA, gère les données des utilisateurs de son robot conversationnelLes autorités sud-coréennes passent à l'étape supérieure dans leur offensive contre DeepSeek. Elles ont annoncé lundi avoir ordonné temporairement le retrait de la start-up chinoise spécialisée dans l'intelligence artificielle des boutiques d'applications locales. Lire aussi: Face à la menace DeepSeek, l’Europe et les Etats-Unis préparent leur contre-attaqueLa procédure en cours vise à «examiner en détail les pratiques de DeepSeek concernant le traitement des données personnelles pour s'assurer qu'elles respectent» la loi, a déclaré Choi Jang-hyuk, vice-président de la commission sud-coréenne chargée de la protection des données personnelles, lors d'une conférence de presse.La Corée du Sud fait partie des pays comme l'Italie ou la France qui ont exprimé des inquiétudes sur la protection de la vie privée par DeepSeek depuis le lancement tonitruant de son «chatbot» le mois dernier. A lire: Menace chinoise sur l’IADeepSeek reconnaît «certains manquements» Le robot conversationnel chinois a stupéfié par sa capacité à égaler ses concurrents américains pour un coût moindre.Fin janvier, le régulateur sud-coréen avait déjà annoncé avoir demandé des explications à DeepSeek concernant son traitement des informations fournies par les utilisateurs.Depuis, la société chinoise «a reconnu certains manquements» concernant le respect de la vie privée, a précisé la commission lundi. Cette dernière a souligné qu'il faudrait «inévitablement un certain temps» pour rectifier la situation, d'où la décision de retirer l'application des boutiques d'applications. Lire également: Prudence: DeepSeek est une super IA, mais qui comporte d’énormes failles de sécuritéLe robot conversationnel n'est donc plus disponible au téléchargement depuis samedi soir mais continue de fonctionner pour les utilisateurs qui l'ont déjà. Le régulateur sud-coréen a appelé ces derniers à «utiliser le service avec précaution en attendant les résultats finaux (de l'examen actuel, ndlr), notamment en s'abstenant d'entrer leurs informations personnelles».
La suspension de DeepSeek durera le temps que Séoul étudie la manière dont la start-up chinoise spécialisée dans l'IA, gère les données des utilisateurs de son robot conversationnel
Les autorités sud-coréennes passent à l'étape supérieure dans leur offensive contre DeepSeek. Elles ont annoncé lundi avoir ordonné temporairement le retrait de la start-up chinoise spécialisée dans l'intelligence artificielle des boutiques d'applications locales.
La procédure en cours vise à «examiner en détail les pratiques de DeepSeek concernant le traitement des données personnelles pour s'assurer qu'elles respectent» la loi, a déclaré Choi Jang-hyuk, vice-président de la commission sud-coréenne chargée de la protection des données personnelles, lors d'une conférence de presse.
La Corée du Sud fait partie des pays comme l'Italie ou la France qui ont exprimé des inquiétudes sur la protection de la vie privée par DeepSeek depuis le lancement tonitruant de son «chatbot» le mois dernier.
DeepSeek reconnaît «certains manquements»
Le robot conversationnel chinois a stupéfié par sa capacité à égaler ses concurrents américains pour un coût moindre.
Fin janvier, le régulateur sud-coréen avait déjà annoncé avoir demandé des explications à DeepSeek concernant son traitement des informations fournies par les utilisateurs.
Depuis, la société chinoise «a reconnu certains manquements» concernant le respect de la vie privée, a précisé la commission lundi. Cette dernière a souligné qu'il faudrait «inévitablement un certain temps» pour rectifier la situation, d'où la décision de retirer l'application des boutiques d'applications.
Le robot conversationnel n'est donc plus disponible au téléchargement depuis samedi soir mais continue de fonctionner pour les utilisateurs qui l'ont déjà. Le régulateur sud-coréen a appelé ces derniers à «utiliser le service avec précaution en attendant les résultats finaux (de l'examen actuel, ndlr), notamment en s'abstenant d'entrer leurs informations personnelles».