Le CICR face à la tâche titanesque de protéger ses données numériques

La multiplication des cyberattaques contre des organisations humanitaires suscite de nombreuses questions sur la stratégie pour sécuriser d’énormes masses d’informations. Or ces défenses numériques coûtent beaucoup d’argentLes pirates informatiques s’acharnent-ils à dessein sur le CICR et la Croix-Rouge? Ou ses victimes, mal protégées, sont-elles complètement dépassées par des cyberattaques qui les touchent en plein cœur? Les questions sont nombreuses après un enchaînement de deux piratages d’envergure ayant touché des organisations majeures. Et les solutions, tant financières, techniques que juridiques, peinent à se déployer.Ces piratages touchent non seulement les organisations humanitaires, mais aussi – et surtout – les personnes qu’elles protègent. Le 19 juin, nous évoquions le hacking de la Croix-Rouge italienne, avec la mise en ligne sur le dark web d’une masse colossale d’informations personnelles sur des réfugiés. Et on se souvient qu’en 2022, le CICR admettait que des hackers avaient réussi à s’emparer des données de plus de 515 000 personnes vulnérables. Les deux organisations sont totalement indépendantes l’une de l’autre. Mais ces piratages sont du même ordre: majeurs.Voir plus

Le CICR face à la tâche titanesque de protéger ses données numériques

La multiplication des cyberattaques contre des organisations humanitaires suscite de nombreuses questions sur la stratégie pour sécuriser d’énormes masses d’informations. Or ces défenses numériques coûtent beaucoup d’argent

Les pirates informatiques s’acharnent-ils à dessein sur le CICR et la Croix-Rouge? Ou ses victimes, mal protégées, sont-elles complètement dépassées par des cyberattaques qui les touchent en plein cœur? Les questions sont nombreuses après un enchaînement de deux piratages d’envergure ayant touché des organisations majeures. Et les solutions, tant financières, techniques que juridiques, peinent à se déployer.

Ces piratages touchent non seulement les organisations humanitaires, mais aussi – et surtout – les personnes qu’elles protègent. Le 19 juin, nous évoquions le hacking de la Croix-Rouge italienne, avec la mise en ligne sur le dark web d’une masse colossale d’informations personnelles sur des réfugiés. Et on se souvient qu’en 2022, le CICR admettait que des hackers avaient réussi à s’emparer des données de plus de 515 000 personnes vulnérables. Les deux organisations sont totalement indépendantes l’une de l’autre. Mais ces piratages sont du même ordre: majeurs.Voir plus