«Les garçons, ils ont trop la rage»: Tanaland, une utopie pour échapper à la haine sexiste en ligne

Des influenceuses françaises ont imaginé sur TikTok un Etat fictif dans lequel elles seraient à l’abri des insultes misogynes et du harcèlement. Un rêve qui a fait bondir certains hommesC’est un pays imaginaire réservé aux femmes, créé de toutes pièces sur les réseaux sociaux. A Tanaland, tout est rose, comme dans le film Barbie. Tout, jusqu’au métro, au passeport et au drapeau. Et bien sûr, il y fait toujours beau. Sa devise: «Liberté, égalité, tanacité». Mais plus qu’un pays, Tanaland est un refuge inventé par des femmes fatiguées de se faire insulter pour un oui ou pour un non sur internet, où elles peuvent s’habiller et se comporter comme elles l’entendent.Car «tana», un raccourci employé pour contourner les interdictions des plateformes qui viendrait de l’italien «puttana» («pute» en français), est une injure qui pullule dans les commentaires des vidéos pour dénigrer les femmes. Polska, influenceuse française et porte-drapeau du mouvement, revient sur ce ras-le-bol dans un post sur TikTok. «Les hommes ont commencé à sortir ce mot pour tout et n’importe quoi. […] Une fille dans un TikTok se maquille: «Tana»! Une fille qui danse: «Tana»! Une fille qui cuisine: «Tana»! Une fille qui respire: «Tana»! Du coup nous les meufs on a fait quoi? On s’est réapproprié le mot.»Voir plus

«Les garçons, ils ont trop la rage»: Tanaland, une utopie pour échapper à la haine sexiste en ligne

Des influenceuses françaises ont imaginé sur TikTok un Etat fictif dans lequel elles seraient à l’abri des insultes misogynes et du harcèlement. Un rêve qui a fait bondir certains hommes

C’est un pays imaginaire réservé aux femmes, créé de toutes pièces sur les réseaux sociaux. A Tanaland, tout est rose, comme dans le film Barbie. Tout, jusqu’au métro, au passeport et au drapeau. Et bien sûr, il y fait toujours beau. Sa devise: «Liberté, égalité, tanacité». Mais plus qu’un pays, Tanaland est un refuge inventé par des femmes fatiguées de se faire insulter pour un oui ou pour un non sur internet, où elles peuvent s’habiller et se comporter comme elles l’entendent.

Car «tana», un raccourci employé pour contourner les interdictions des plateformes qui viendrait de l’italien «puttana» («pute» en français), est une injure qui pullule dans les commentaires des vidéos pour dénigrer les femmes. Polska, influenceuse française et porte-drapeau du mouvement, revient sur ce ras-le-bol dans un post sur TikTok. «Les hommes ont commencé à sortir ce mot pour tout et n’importe quoi. […] Une fille dans un TikTok se maquille: «Tana»! Une fille qui danse: «Tana»! Une fille qui cuisine: «Tana»! Une fille qui respire: «Tana»! Du coup nous les meufs on a fait quoi? On s’est réapproprié le mot.»Voir plus