Une «fabrique de licornes» technologiques est lancée, avec comme mission de faire rayonner la Suisse au niveau mondial

Swisscom et UBS lancent la Deep Tech Nation Switzerland Foundation, soutenue notamment par Rolex et Sicpa, pour aider les start-up innovantes à croître. L’initiative vise à lever 50 milliards de francs en dix ansL’expression aurait pu être d’Emmanuel Macron, apôtre de sa «start-up nation». Mais non, elle émane de Swisscom et UBS. Jeudi soir, les deux sociétés ont présenté leur volonté de créer en Suisse une «Unicorn factory», soit une «fabrique de licornes». Cette nouvelle usine virtuelle doit ainsi aider à créer des entreprises, non cotées, valorisées plus d’un milliard de francs – c’est la définition, dans le monde de l’innovation, des licornes. Au-delà de ces nouvelles écuries virtuelles, Swisscom, UBS et d’autres acteurs importants de l’économie suisse veulent mettre le turbo pour que la Suisse devienne un acteur de pointe, au niveau mondial, dans la technologie.Cette ambition majeure, Christoph Aeschlimann, directeur de l’opérateur, l’avait déjà esquissée en exclusivité en marge du Forum des 100, organisé par Le Temps, en octobre. Il évoquait notamment l’idée d’aider à lever 50 milliards de francs pour soutenir les start-up suisses. «Idéalement, il faudrait bâtir des Nestlé du monde informatique. Et je ne parle pas que du numérique, de l’intelligence artificielle ou du cloud. Je parle de technologie au sens large, comme le solaire ou la purification de l’eau, des domaines où les innovations sont nécessaires et pour lesquels la Suisse a un rôle à jouer», affirmait le directeur de Swisscom.Voir plus

Une «fabrique de licornes» technologiques est lancée, avec comme mission de faire rayonner la Suisse au niveau mondial

Swisscom et UBS lancent la Deep Tech Nation Switzerland Foundation, soutenue notamment par Rolex et Sicpa, pour aider les start-up innovantes à croître. L’initiative vise à lever 50 milliards de francs en dix ans

L’expression aurait pu être d’Emmanuel Macron, apôtre de sa «start-up nation». Mais non, elle émane de Swisscom et UBS. Jeudi soir, les deux sociétés ont présenté leur volonté de créer en Suisse une «Unicorn factory», soit une «fabrique de licornes». Cette nouvelle usine virtuelle doit ainsi aider à créer des entreprises, non cotées, valorisées plus d’un milliard de francs – c’est la définition, dans le monde de l’innovation, des licornes. Au-delà de ces nouvelles écuries virtuelles, Swisscom, UBS et d’autres acteurs importants de l’économie suisse veulent mettre le turbo pour que la Suisse devienne un acteur de pointe, au niveau mondial, dans la technologie.

Cette ambition majeure, Christoph Aeschlimann, directeur de l’opérateur, l’avait déjà esquissée en exclusivité en marge du Forum des 100, organisé par Le Temps, en octobre. Il évoquait notamment l’idée d’aider à lever 50 milliards de francs pour soutenir les start-up suisses. «Idéalement, il faudrait bâtir des Nestlé du monde informatique. Et je ne parle pas que du numérique, de l’intelligence artificielle ou du cloud. Je parle de technologie au sens large, comme le solaire ou la purification de l’eau, des domaines où les innovations sont nécessaires et pour lesquels la Suisse a un rôle à jouer», affirmait le directeur de Swisscom.Voir plus