De l'Ukraine à Gaza, la guerre par IA a déjà commencé

Au salon international de la défense Eurosatory, l’arrivée massive de l’intelligence artificielle sur les champs de bataille ne fait pas de doute. Déjà utilisés sur le terrain, ces outils manquent pourtant d’un cadre légalL’industrie militaire n’a pas attendu l’arrivée des intelligences artificielles génératives pour s’intéresser à l’IA. «C’est un terme à la mode aujourd’hui, mais tout dépend de ce que vous placez derrière. Dans les faits, nous faisons de l’IA depuis trente ans déjà», souligne un exposant d’Eurosatory, spécialisé dans la détection des risques NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique). Ces dernières années cependant, le développement de systèmes de plus en plus autonomes s’est accéléré et l’utilisation de l’IA dans la guerre en Ukraine et à Gaza soulève des enjeux de sécurité et éthiques croissants.Dans les allées du salon international de la défense et de la sécurité qui s’achevait vendredi à Villepinte (au nord de Paris), les systèmes embarquant de l’IA ne manquent pas. Un exposant américain présente un logiciel capable de faire voler de manière autonome des drones de reconnaissance en essaim, mais aussi d’autres aéronefs comme un avion de combat F16. Une collaboration helvético-lettonne présentait un prototype de bateau autonome capable d’embarquer six mines et des torpilles avec un système de navigation autonome utilisant l’IA.Voir plus

De l'Ukraine à Gaza, la guerre par IA a déjà commencé

Au salon international de la défense Eurosatory, l’arrivée massive de l’intelligence artificielle sur les champs de bataille ne fait pas de doute. Déjà utilisés sur le terrain, ces outils manquent pourtant d’un cadre légal

L’industrie militaire n’a pas attendu l’arrivée des intelligences artificielles génératives pour s’intéresser à l’IA. «C’est un terme à la mode aujourd’hui, mais tout dépend de ce que vous placez derrière. Dans les faits, nous faisons de l’IA depuis trente ans déjà», souligne un exposant d’Eurosatory, spécialisé dans la détection des risques NRBC (nucléaire, radiologique, biologique, chimique). Ces dernières années cependant, le développement de systèmes de plus en plus autonomes s’est accéléré et l’utilisation de l’IA dans la guerre en Ukraine et à Gaza soulève des enjeux de sécurité et éthiques croissants.

Dans les allées du salon international de la défense et de la sécurité qui s’achevait vendredi à Villepinte (au nord de Paris), les systèmes embarquant de l’IA ne manquent pas. Un exposant américain présente un logiciel capable de faire voler de manière autonome des drones de reconnaissance en essaim, mais aussi d’autres aéronefs comme un avion de combat F16. Une collaboration helvético-lettonne présentait un prototype de bateau autonome capable d’embarquer six mines et des torpilles avec un système de navigation autonome utilisant l’IA.Voir plus