Genève ne se donne plus les moyens d’être le phare mondial du numérique

La Cité de Calvin fait face à des vents contraires sur le plan numérique, entre concurrence internationale, difficultés budgétaires et tensions géopolitiques. De nombreux acteurs s’interrogent sur la capacité de la Suisse à maintenir son importance dans la gouvernance technologiqueInternet Society. L’inscription, qui figure en bas d’un immeuble situé à la rue Vallin, à quelques encablures de la gare de Cornavin à Genève, sera bientôt remplacée. L’organisation, qui œuvre pour qu’internet soit accessible à toute la population mondiale, a fait le choix de ne pas renouveler son bail à la fin du mois de mai 2024. «Nos moyens étant limités, nous avons préféré utiliser nos fonds pour nous concentrer sur notre mission», commente Andrew Sullivan, directeur d’Internet Society. Aucun licenciement n’accompagne cette décision et les collaborateurs continueront de travailler à distance.Ce choix d’abandonner une présence physique à Genève est perçu par plusieurs acteurs comme un signal négatif, qui témoignerait d’une perte d’attractivité de la Cité de Calvin en matière de gouvernance du numérique, alors qu’elle joue un rôle majeur dans ce domaine depuis plusieurs décennies. C’est en effet à quelques kilomètres des bureaux d’Internet Society, qu’il y a plus de 30 ans, à deux pas de la frontière entre Genève et la France, l’internet moderne a vu le jour.Voir plus

Genève ne se donne plus les moyens d’être le phare mondial du numérique

La Cité de Calvin fait face à des vents contraires sur le plan numérique, entre concurrence internationale, difficultés budgétaires et tensions géopolitiques. De nombreux acteurs s’interrogent sur la capacité de la Suisse à maintenir son importance dans la gouvernance technologique

Internet Society. L’inscription, qui figure en bas d’un immeuble situé à la rue Vallin, à quelques encablures de la gare de Cornavin à Genève, sera bientôt remplacée. L’organisation, qui œuvre pour qu’internet soit accessible à toute la population mondiale, a fait le choix de ne pas renouveler son bail à la fin du mois de mai 2024. «Nos moyens étant limités, nous avons préféré utiliser nos fonds pour nous concentrer sur notre mission», commente Andrew Sullivan, directeur d’Internet Society. Aucun licenciement n’accompagne cette décision et les collaborateurs continueront de travailler à distance.

Ce choix d’abandonner une présence physique à Genève est perçu par plusieurs acteurs comme un signal négatif, qui témoignerait d’une perte d’attractivité de la Cité de Calvin en matière de gouvernance du numérique, alors qu’elle joue un rôle majeur dans ce domaine depuis plusieurs décennies. C’est en effet à quelques kilomètres des bureaux d’Internet Society, qu’il y a plus de 30 ans, à deux pas de la frontière entre Genève et la France, l’internet moderne a vu le jour.Voir plus