L'«AI washing», puni aux Etats-Unis, pourrait aussi l’être en Suisse

La Securities and Exchange Commission (SEC) a déjà sanctionné deux entreprises coupables de marketing financier trompeur. Deux experts se prononcent sur cette problématiqueOn connaît depuis des années le greenwashing, cette méthode marketing consistant, pour les entreprises, à verdir toutes leurs actions. Désormais, place à l'«AI washing». On constate depuis un moment que toutes les sociétés, des multinationales aux start-up, usent et abusent du terme «intelligence artificielle» dans leur communication, afin de rendre leurs services plus désirables encore pour les consommateurs. Ces tromperies, ou semi-tromperies, se constatent aussi dans le domaine financier. Et cela a des conséquences bien concrètes.Ainsi, ce printemps, la Securities and Exchange Commission (SEC) a décidé de sévir. Le gendarme boursier américain a sanctionné deux gestionnaires de fonds pour affirmations fallacieuses. Les sociétés Delphia (USA) et Global Predictions ont été accusées de «déclarations fausses et trompeuses» sur leur utilisation supposée de la technologie. Dans le détail, Delphia, basée à Toronto, a fait de fausses déclarations sur la façon dont elle utilisait l’apprentissage automatique («machine learning») dans son processus d’investissement de 2019 à 2023. De son côté, Global Predictions, à San Francisco, a fait des déclarations trompeuses, en précisant être le «premier conseiller financier réglementé en matière d’IA». La première société a été condamnée à une amende de 225 000 dollars, la deuxième à 175 000 dollars.Voir plus

L'«AI washing», puni aux Etats-Unis, pourrait aussi l’être en Suisse

La Securities and Exchange Commission (SEC) a déjà sanctionné deux entreprises coupables de marketing financier trompeur. Deux experts se prononcent sur cette problématique

On connaît depuis des années le greenwashing, cette méthode marketing consistant, pour les entreprises, à verdir toutes leurs actions. Désormais, place à l'«AI washing». On constate depuis un moment que toutes les sociétés, des multinationales aux start-up, usent et abusent du terme «intelligence artificielle» dans leur communication, afin de rendre leurs services plus désirables encore pour les consommateurs. Ces tromperies, ou semi-tromperies, se constatent aussi dans le domaine financier. Et cela a des conséquences bien concrètes.

Ainsi, ce printemps, la Securities and Exchange Commission (SEC) a décidé de sévir. Le gendarme boursier américain a sanctionné deux gestionnaires de fonds pour affirmations fallacieuses. Les sociétés Delphia (USA) et Global Predictions ont été accusées de «déclarations fausses et trompeuses» sur leur utilisation supposée de la technologie. Dans le détail, Delphia, basée à Toronto, a fait de fausses déclarations sur la façon dont elle utilisait l’apprentissage automatique («machine learning») dans son processus d’investissement de 2019 à 2023. De son côté, Global Predictions, à San Francisco, a fait des déclarations trompeuses, en précisant être le «premier conseiller financier réglementé en matière d’IA». La première société a été condamnée à une amende de 225 000 dollars, la deuxième à 175 000 dollars.Voir plus