Le chiffrement des données est nécessaire mais ne devrait pas anonymiser des actes criminels

OPINION. L'arrestation en France du patron de Telegram il y a un mois a relancé le débat sur l'anonymat en ligne. Pour Marc Oehler, CEO d’Infomaniak, il faut trouver un juste équilibre entre protection des données et respect des loisEst-il normal qu’il soit possible de créer une identité numérique totalement anonyme en quelques clics, permettant de dissimuler des actes illicites? Si les services numériques sont essentiels pour nos économies et nos démocraties, ils ne devraient pas être des outils pour les criminels cherchant à contourner les lois locales, ni permettre à des entreprises privées de collecter les données à l’échelle mondiale ou de tirer parti de l’anonymat pour s’enrichir.Le chiffrement des données est une nécessité, mais comme dans la vie réelle, il ne devrait pas anonymiser des actes criminels. Les services numériques devraient garantir que les données des utilisateurs ne soient pas exploitées de manière abusive (même avec le consentement des utilisateurs), tout en veillant à ce que ces mêmes utilisateurs ne puissent pas se cacher derrière l’anonymat pour échapper à leurs obligations légales.Voir plus

Le chiffrement des données est nécessaire mais ne devrait pas anonymiser des actes criminels

OPINION. L'arrestation en France du patron de Telegram il y a un mois a relancé le débat sur l'anonymat en ligne. Pour Marc Oehler, CEO d’Infomaniak, il faut trouver un juste équilibre entre protection des données et respect des lois

Est-il normal qu’il soit possible de créer une identité numérique totalement anonyme en quelques clics, permettant de dissimuler des actes illicites? Si les services numériques sont essentiels pour nos économies et nos démocraties, ils ne devraient pas être des outils pour les criminels cherchant à contourner les lois locales, ni permettre à des entreprises privées de collecter les données à l’échelle mondiale ou de tirer parti de l’anonymat pour s’enrichir.

Le chiffrement des données est une nécessité, mais comme dans la vie réelle, il ne devrait pas anonymiser des actes criminels. Les services numériques devraient garantir que les données des utilisateurs ne soient pas exploitées de manière abusive (même avec le consentement des utilisateurs), tout en veillant à ce que ces mêmes utilisateurs ne puissent pas se cacher derrière l’anonymat pour échapper à leurs obligations légales.Voir plus