L’IA, premier signal vers une sobriété des marchés financiers

Les investisseurs se sont rendu compte qu’ils allaient devoir être plus patients avant de récolter les bénéfices de l’intelligence artificielle. Et qu’ils ont peut-être été trop optimistes, comme souventOn s’attendait à des robots intelligents, des voitures autonomes et des logiciels qui accompliraient nos tâches les plus sophistiquées. On craignait même que ces innovations dopées à l’intelligence artificielle nous rendent obsolètes. A la place, le grand public retient surtout des moteurs de discussion, comme ChatGPT, tout à fait capables de fournir des réponses insensées et, certes, des outils qui rendent la rédaction ou la traduction de textes plus faciles. C’est exactement pour cette raison que les marchés financiers ont massivement corrigé ce mercredi. Quelque 1000 milliards de dollars de capitalisation boursière se sont évaporés ce jour-là. Lire aussi: Les investisseurs se mettent à douter des promesses de l’intelligence artificielle Après des résultats d’Alphabet et de Tesla jugés décevants, les investisseurs se sont soudain demandé si l’IA allait tenir les promesses placées en elle. C’est-à-dire bouleverser notre vie quotidienne comme l’a fait internet et faire exploser les bénéfices des entreprises. Comme souvent, les marchés ont placé des attentes délirantes sur cette thématique futuriste, tombée à point nommé pour contrebalancer les craintes sur à peu près tout (inflation, croissance, géopolitique, climat, etc.). Dans les épisodes récents du récit boursier, les cryptomonnaies, la blockchain ou le métavers ont joué ce rôle de solution miracle supposée. A plus petite échelle certes, mais toujours en apportant une dose d’excitation et de nouveaux produits à vendre à l’industrie financière. Surinvestir dans des choses dont le monde n’a pas l’utilité, ou pour lesquelles il n’est pas prêt, se termine généralement mal, résumait très justement un analyste financier, ces derniers jours. Les bourses se reprendront probablement dans les prochains jours, les investisseurs espérant dénicher de bonnes affaires. Ils tenteront aussi de lire l’avenir dans les résultats de Microsoft et Meta, la semaine prochaine. Des mauvaises nouvelles supplémentaires pourraient sérieusement malmener l’idée que «Tout va bien, l’IA est là». Mais cette technologie a peut-être été l’arbre qui cachait la forêt boursière, qui ne repose pas seulement sur elle. Autre secteur en surchauffe, le luxe subit maintenant les difficultés de la Chine, où les consommateurs préfèrent économiser plus que dépenser dans des articles coûteux. Nestlé vient de revoir ses prévisions à la baisse, ce qui lui a valu d’être sanctionnée par les marchés. Et ce n’est pas la faute de l’IA, mais cette dernière a peut-être donné le premier signal d’une période de plus grande sobriété sur les marchés financiers.

L’IA, premier signal vers une sobriété des marchés financiers

Les investisseurs se sont rendu compte qu’ils allaient devoir être plus patients avant de récolter les bénéfices de l’intelligence artificielle. Et qu’ils ont peut-être été trop optimistes, comme souvent

On s’attendait à des robots intelligents, des voitures autonomes et des logiciels qui accompliraient nos tâches les plus sophistiquées. On craignait même que ces innovations dopées à l’intelligence artificielle nous rendent obsolètes. A la place, le grand public retient surtout des moteurs de discussion, comme ChatGPT, tout à fait capables de fournir des réponses insensées et, certes, des outils qui rendent la rédaction ou la traduction de textes plus faciles. C’est exactement pour cette raison que les marchés financiers ont massivement corrigé ce mercredi. Quelque 1000 milliards de dollars de capitalisation boursière se sont évaporés ce jour-là.

Lire aussi: Les investisseurs se mettent à douter des promesses de l’intelligence artificielle
Après des résultats d’Alphabet et de Tesla jugés décevants, les investisseurs se sont soudain demandé si l’IA allait tenir les promesses placées en elle. C’est-à-dire bouleverser notre vie quotidienne comme l’a fait internet et faire exploser les bénéfices des entreprises. Comme souvent, les marchés ont placé des attentes délirantes sur cette thématique futuriste, tombée à point nommé pour contrebalancer les craintes sur à peu près tout (inflation, croissance, géopolitique, climat, etc.). Dans les épisodes récents du récit boursier, les cryptomonnaies, la blockchain ou le métavers ont joué ce rôle de solution miracle supposée. A plus petite échelle certes, mais toujours en apportant une dose d’excitation et de nouveaux produits à vendre à l’industrie financière. Surinvestir dans des choses dont le monde n’a pas l’utilité, ou pour lesquelles il n’est pas prêt, se termine généralement mal, résumait très justement un analyste financier, ces derniers jours. Les bourses se reprendront probablement dans les prochains jours, les investisseurs espérant dénicher de bonnes affaires. Ils tenteront aussi de lire l’avenir dans les résultats de Microsoft et Meta, la semaine prochaine. Des mauvaises nouvelles supplémentaires pourraient sérieusement malmener l’idée que «Tout va bien, l’IA est là». Mais cette technologie a peut-être été l’arbre qui cachait la forêt boursière, qui ne repose pas seulement sur elle. Autre secteur en surchauffe, le luxe subit maintenant les difficultés de la Chine, où les consommateurs préfèrent économiser plus que dépenser dans des articles coûteux. Nestlé vient de revoir ses prévisions à la baisse, ce qui lui a valu d’être sanctionnée par les marchés. Et ce n’est pas la faute de l’IA, mais cette dernière a peut-être donné le premier signal d’une période de plus grande sobriété sur les marchés financiers.