Traité sur le cybercrime: ce qu’il faut savoir sur un texte controversé que la Suisse pourrait ratifier

La convention adoptée à l’unanimité par les Nations unies jeudi inquiète les organisations de défense des droits humains et les entreprises de la tech. Le texte sera analysé avant d'être éventuellement ratifié par la ConfédérationUne trahison flagrante des droits humains. C’est ainsi que le Parti pirate suisse qualifie la Convention des Nations unies contre la cybercriminalité, votée à l’unanimité le jeudi 8 août. Il appelle la Suisse à ne pas ratifier le traité, initié à l’origine par la Russie. Des organisations internationales de défense des libertés fondamentales et des entreprises de la tech critiquent le texte depuis des mois. Il ouvrirait la voie selon elles à une surveillance étendue des individus, en particulier des opposants politiques et des journalistes. Pour Stéphane Duguin, directeur du CyberPeace Institute, une organisation genevoise qui aide les ONG en matière de cybersécurité, la reconnaissance de la convention par les Etats mettrait «fin à la liberté d’expression telle qu’on la connaît». ► Une surveillance généralisée Voir plus

Traité sur le cybercrime: ce qu’il faut savoir sur un texte controversé que la Suisse pourrait ratifier

La convention adoptée à l’unanimité par les Nations unies jeudi inquiète les organisations de défense des droits humains et les entreprises de la tech. Le texte sera analysé avant d'être éventuellement ratifié par la Confédération

Une trahison flagrante des droits humains. C’est ainsi que le Parti pirate suisse qualifie la Convention des Nations unies contre la cybercriminalité, votée à l’unanimité le jeudi 8 août. Il appelle la Suisse à ne pas ratifier le traité, initié à l’origine par la Russie. Des organisations internationales de défense des libertés fondamentales et des entreprises de la tech critiquent le texte depuis des mois. Il ouvrirait la voie selon elles à une surveillance étendue des individus, en particulier des opposants politiques et des journalistes. Pour Stéphane Duguin, directeur du CyberPeace Institute, une organisation genevoise qui aide les ONG en matière de cybersécurité, la reconnaissance de la convention par les Etats mettrait «fin à la liberté d’expression telle qu’on la connaît».

► Une surveillance généralisée

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