Abuser de l’IA expose à des sanctions financières

Des entreprises surfent la vague de l’intelligence artificielle pour attirer des investisseurs. Des sanctions ont été prononcées aux Etats-Unis et seraient aussi possibles en Suisse. Avec des points précis à prendre en considérationUne start-up américaine vient d’être sanctionnée aux Etats-Unis pour avoir fait croire aux investisseurs qu’elle avait massivement recours à l’intelligence artificielle (IA). L’entreprise, qui a aussi exagéré ses résultats, risque de devoir rendre les 21 millions de dollars qu’elle est accusée d’avoir obtenus frauduleusement. Sa fondatrice pourrait ne plus pouvoir exercer de fonctions de direction. En Suisse, des textes permettent aussi de poursuivre ce genre d’abus, mais il est plus difficile d’obtenir des dédommagements.C’est une fraude de la vieille école qui se basait sur des mots à la mode de la nouvelle école, a résumé la SEC, le gendarme de la finance américaine, en annonçant la mise en accusation de la fondatrice et directrice de Joonko. Cette agence de placement affirmait utiliser l’IA pour trouver des candidats issus de la diversité et aider ainsi les entreprises recruteuses à atteindre leurs objectifs en la matière. Des termes techniques liés à l’IA émaillaient les présentations destinées aux investisseurs, de manière à attirer ceux – nombreux – qui cherchent des opportunités dans cette technologie, relève la SEC. En parallèle, Joonko a exagéré ses revenus et le nombre de ses clients notamment.Voir plus

Abuser de l’IA expose à des sanctions financières

Des entreprises surfent la vague de l’intelligence artificielle pour attirer des investisseurs. Des sanctions ont été prononcées aux Etats-Unis et seraient aussi possibles en Suisse. Avec des points précis à prendre en considération

Une start-up américaine vient d’être sanctionnée aux Etats-Unis pour avoir fait croire aux investisseurs qu’elle avait massivement recours à l’intelligence artificielle (IA). L’entreprise, qui a aussi exagéré ses résultats, risque de devoir rendre les 21 millions de dollars qu’elle est accusée d’avoir obtenus frauduleusement. Sa fondatrice pourrait ne plus pouvoir exercer de fonctions de direction. En Suisse, des textes permettent aussi de poursuivre ce genre d’abus, mais il est plus difficile d’obtenir des dédommagements.

C’est une fraude de la vieille école qui se basait sur des mots à la mode de la nouvelle école, a résumé la SEC, le gendarme de la finance américaine, en annonçant la mise en accusation de la fondatrice et directrice de Joonko. Cette agence de placement affirmait utiliser l’IA pour trouver des candidats issus de la diversité et aider ainsi les entreprises recruteuses à atteindre leurs objectifs en la matière. Des termes techniques liés à l’IA émaillaient les présentations destinées aux investisseurs, de manière à attirer ceux – nombreux – qui cherchent des opportunités dans cette technologie, relève la SEC. En parallèle, Joonko a exagéré ses revenus et le nombre de ses clients notamment.Voir plus