IA au «Temps»: avoir voix au chapitre

OPINION. Des machines à produire du factice comme des voix synthétiques n’ont rien à faire dans une rédaction de presse, écrit Thibault Prévost, journaliste et auteur du livre «Les Prophètes de l’IA»Voulons-nous que des voix artificielles nous lisent l’actualité chaude? C’est la question que se pose (et nous pose) Le Temps depuis le 30 septembre. Une expérimentation limitée à de seuls articles courts et clairement identifiés (quand les articles longs continuent d’être lus par des journalistes), une transparence sur la réflexion éthique, un dialogue avec le lectorat pour co- construire le journal et, à la clé, une actualité plus accessible: à première vue, rien à redire. Pourtant, l’irruption de ces voix artificielles dans la rédaction du Temps n’est une bonne nouvelle pour personne – ni pour le journal ni pour son public.Ecoutez cette tribune lue par une IA – Pour en savoir plusVoir plus

IA au «Temps»: avoir voix au chapitre

OPINION. Des machines à produire du factice comme des voix synthétiques n’ont rien à faire dans une rédaction de presse, écrit Thibault Prévost, journaliste et auteur du livre «Les Prophètes de l’IA»

Voulons-nous que des voix artificielles nous lisent l’actualité chaude? C’est la question que se pose (et nous pose) Le Temps depuis le 30 septembre. Une expérimentation limitée à de seuls articles courts et clairement identifiés (quand les articles longs continuent d’être lus par des journalistes), une transparence sur la réflexion éthique, un dialogue avec le lectorat pour co- construire le journal et, à la clé, une actualité plus accessible: à première vue, rien à redire. Pourtant, l’irruption de ces voix artificielles dans la rédaction du Temps n’est une bonne nouvelle pour personne – ni pour le journal ni pour son public.

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